samedi, septembre 09, 2006

Catégorie ARTICLE D'INTEG : Au revoir dignitééééé !

Vous qui me lisez, politesse oblige, je vous souhaite d’abord bien le bonjour en cette belle journée de septembre, ce qui, vous l’aurez remarqué, est un pléonasme, puisque de toute façon, il fait toujours beau au mois de septembre. En effet depuis quelques années, et je me permets de signaler à ces enculés d’Américains qu’ils auraient du signer à Kyoto, bordel, selon l’expression culte des individus féminins septuagénaires avec cabas et bas de contention en série, « y’a plus de saison, mon pauv’ monsieur ». Du coup, après avoir passé le mois d’août à faire des mots fléchés au coin du feu, on passe un mois de septembre enfermés à bosser. Argh. [Ndlr : cette affirmation gratuite ne concerne bien sûr pas les glandus de la plupart des facs déjà éreintés de leurs futures 15h/semaine. Mais que fait Martine Aubry ?][re-Ndlr : cette affirmation gratuite est bien sûr à prendre au second degré. Enfin, plus ou moins quoi.]

Maintenant que Sébastien Folin est sorti de mon corps, je vais pouvoir vous annoncer avec joie que j’ai survécu à ma première semaine en terrain hostile. Le fait que je vous annonce le contraire aurait d’ailleurs été étonnant, je vous l’accorde. Vu que l’adresse de mon blogounet d’amour n’a pas encore été divulguée à mes camarades de promo, je vais en profiter pour casser du sucre sur leur dos. Non, c’est pas vrai. C’était juste pour imaginer leur minois surpris en lisant cette phrase dans quelques temps, en fait. Honte sur moi (j’avais tapé « Monte sur moi », j’ai un « surmoi » quelque peu pervers, comme j’aimerais que le dise mon nouveau prof de français-philo, le sosie du Dr Mamour de Grey’s anatomy avis aux amatrices. Oui, ça change de Kiki).

Pourtant, c’était plutôt mal barré. Alors que d’autres étaient tiraillés entre bonheur et exaltation, j’hésitais pour ma part entre Charybde et Scylla, entre la peste et le choléra, entre pendaison et tranchage de veines. Chacun son truc, hein. Lancôme et Dior m’avait proposé d’être leur nouvelle égérie, mais fidèle à moi-même, je leur ai préféré Vagostabyl et Sédatif PC. Et puis en fait, j’ai rencontré plein de gens embarqués dans la même galère que moi pour les deux prochaines années. Priez quand même pour moi, pauvre pécheresse.

Je tenais d’ailleurs à remercier les BCPST 2, qui ont gracieusement mis à notre disposition le moyen incontournable de nous rapprocher : Ze bizutage. Leur sagesse a parlé. Ou pas, en l’occurrence. Ma mission, si je l’accepte, sera donc (j’ai bien dit si je l’accepte) :

1. réussir mon gage individuel :
La bizut que je suis regrette le temps béni du lycée ? Qu’à cela ne tienne, il faut que je me rende devant 4 lycées. Au temps pour moi, j’ai oublié un détail : je serai déguisée en poussin et je chanterai « au revoir président ». Une seule question : pourquoi moi ?

Pour les rebelles de notre société consumériste qui refusent de payer une redevance pour voir Ruquier tous les soirs, ça donne ça : Au revoir président

2. prendre part au bizutage collectif :
Alors que ces lopettes d’enimiens se baladent simplement avec un béret sur la tête, la BCPST 1 va se taper une honte inter, nationale, et internationale (après « Maman, j’ai raté l’avion », « Chérie, j’ai rétréci les gosses », retrouvez bientôt mon nouveau film « Merde, j’ai contaminé ma promo »). Ainsi, Caro doit se déguiser en dent, Julie en entrecôte et Cecile en pain. La classe. Pour ma part, les 3/2 ont probablement senti la bombe sexuelle qui dormait en moi. Non, pardon, qui comatait en moi. Comme l’aurait dit mon ancêtre Louis XVI, « le tas, c’est moi ». Ils ont donc, et je le comprends, décidé de développer mon potentiel érotique : j’incarnerai donc un fantasme vivant en me déguisant en infirmière. Et je me permets de rajouter « Kof kof ».

3. me rendre à la soirée d’integration :
Mais comme je l’ai déjà dit, j’ai déjà rencontré pas mal de gens, dont un groupe de 5 autres filles, dont une, Aude, pour ne pas la citer, a eu la bonne idée de marquer sur sa fiche qu’elle aimait bien Friends. Son gage est donc d’inventer une choré sur le générique de Friends, avec les parapluies et tout et tout. Or ils sont 6 dans Friends. Or 5+1=6 (oui, j’ai eu mon bac S). Me voilà donc recrutée d’office pour danser devant 80 personnes. J’aurais du faire l’ENIM, moi. Puis on aura le grand bonheur de visionner nos gages individuels, avec par exemple Jerôme qui nous montrera sa prestation au Atac, où il devra monter sur la caisse et chanter ‘118 218’, avec collants bleus et bandeau rouge de rigueur.

J’aurais pu vous parler de mes futures colles, du sadisme de la prof de physique et de ses dérivées à pas une, pas deux, mais trois variables, du canal cholédoque et de l’anthocyane de la prof de bio ou des zouz-enzembles du prof de maths. Mais je ne le ferai pas. C’est con, hein ?


3 Comments:

At 10/9/06 16:34, Et là, y'a Blogger Djaúsðr qui dit ...

Hmhaha les pauvres lecteurs de la toile dont je fais partie auront-ils la chance de voir ta fabuleuse prestation (youtube est ton ami)?

Allez, c'est juste pour la valeur artistique de la chose!

 
At 10/9/06 16:45, Et là, y'a Blogger Miss Me qui dit ...

Je vais déjà faire don de ma dignité a la science, je suis plus à ça près tu me diras ... Peut etre que sous le coup de l'alcool dans lequel j'aurais noyé mon chagrin pour oublier que j'existe, on sait jamais ... Mais je ne promets rien ^^

 
At 28/12/06 03:52, Et là, y'a Blogger n qui dit ...

Moi,ce fut légèrement plus cool,on avait juste fait une soirée d'intégration où j'étais ressorti bras dessus bras dessous avec deux filles(non,il ne s'est rien pasé,contrairement à ce qu'ont pensé tous mes camarades).
Et ton coup de l'infirmière,ça m'a rappelé une ex-copine(ah,doux souvenir).
Quels anecdotes pourrais-je conté à mes gosses(dans environ dix ans)Je me serais bien amusé en tout cas, moi!

 

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