samedi, décembre 08, 2007

Catégorie ON NE BADINE PAS AVEC LA TCK : Ou comment les hommes, les vrais, ont déserté le Macumba Club.

Bien le bonsoir, public chéri, mon seul et unique amour (en ces temps de disette sentimentale qui durent depuis maintenant quelques 19 longues années, à défaut d'autre chose, on prend ce qui vient, hein. En l'occurrence, vous.). Pour une fois, je ne me chercherai pas d'excuse à la crédibilité vaseuse, puisqu'il se trouve que j'en ai une valable, que ne renierait d'ailleurs aucun Maths Spé de France, de Navarre, ou d'où il veut, je m'en contre-tamponne la coquillette : la Sup, qui me semblait déjà être un calvaire sans nom, étant donné la quantité de sang, de sueur (tiens, ma féminité, ou du moins ce qu'il en reste, vient de s'en prendre un joyeux coup dans la pomme d'Adam) et de larmes (ah, la voilà, la Miss Me geignarde que vous connaissiez et j'ose l'espérer sans en douter, regrettiez un tant soit peu) qu'elle m'a fait verser, ne s'avérait en fait être qu'une jolie promenadinounette de campagne par un joli dimanche de mai, enfin par un dimanche de mai, quoi (lesdits dimanches étant en général aussi pourris que ceux d'un mois de novembre teuton). La Spé : voilà la vraie bête noire des prépas scientifiques, les autres prépas s'évertuant à brasser de l'air en nous faisant croire qu'ils bossent (si Mimy la souris pouvait faire fonctionner son 2nd degré à fond les ballons, ça aurait tendance à m'arranger en fait, merci d'avance.) : amis Maths Spé, nous vaincrons. Enfin si on sort vivants de tout ça, et d'après mes cours de proba (oui, ceux que j'aurais du apprendre au lieu de regarder la Star Ac'), figurez-vous qu'il n'y a rien de moins sûr.

C'est donc en direct de mon cahier d'anglais que je vous écris ces quelques lignes (une vieille habitude du lycée, qui veut que les cours d'anglais ne méritent par leur dénomination de « cours » à proprement parler, mais plutôt celle de « plaisante récréation »), ce même cahier où il y a de cela quelques minutes, je notais plus ou moins sérieusement une liste de vocabulaire transcendentalement passionnante, laquelle était consacrée aux verbes de mouvements. Et quelle ne fut pas ma surprise en découvrant qu'il n'existait aucun, je dis bien aucun, m'sieurs dames, non, aucun équivalent du verbe français du verbe « tecktoniker » (après réflexion, je ne sais même pas s'il existe un équivalent français dudit verbe). Aucun.

Dieu que cette introduction fut longue et creuse. Car oui, vous l'avez compris, c'est bien de ce nouveau phénomène français, que dis-je, fierté française, dont je vais vous parler avec joie et délectation. Je vois d'ici les touristes étrangers affluer par A380 entiers pour admirer la nouvelle revue du Mouwlinn Wloudje (du français « moulin rouge » signifiant à peu de choses près « moulin rouge ») : « Teck in Paris ». Exit le french cancan et ses danseuses froufroutantes, vive la teck et ses danseurs androgynes. Dans l'hypothèse envisageable où vous ne seriez pas des créatures nocturnes comme moi (on ne rit pas dans l'assemblée), il se peut que vous n'eussiez pas encore eu le bonheur de croiser un de ces crétins gominés au détour d'un podium. C'es pourquoi, dans mon immense mansuétude, je me propose de vous faire un cours de rattrapage tecktonikien (non, ne me remerciez pas, je vous assure) : je limiterai cependant mon exposé à la description des individus mâles (même si c'est beaucoup dire), parce que les nanas peuvent faire ce qu'elles veulent de leurs fesses, j'irai pas vérifier …

Alors déjà, je vous préviens tout de suite, bande d'indélicats que vous êtes, et oui, je traite mon lectorat (enfin ce qu'il en reste après 2 mois de désertion de ma part) d'indélicats si je veux : on ne badine pas avec la TCK. C'est tout un esprit, que dis-je, un art de vivre : il paraît que d'après la rumeur que le bruit courrait que ce serait un savant mélange de glowsticking, de Krump, avec une touche de locking, un soupçon de vogging, qui ne serait rien sans une lampée de popping. C'est cela, oui. Mais attention, comme je vous l'ai dit, la TCK, c'est du sérieux, et un peu à la manière des danseurs de hip hop qui relevaient leur pantalon sur leurs chaussettes, non pas dans un souci d'élégance (ah bon ?), mais pour rendre hommage aux esclaves dans les plantations, nos idiots dansants ont aussi leur geste symbolique : le fameux mouvement enveloppant autour de la tête : on avance la main vers le cou, près de l'oreille, pour l'engager sur la nuque en direction de l'autre oreille pendant que l'avant-bras passe par-dessus la tête. Ca donne envie, hein ? Surtout quand on connaît la portée hautement philosophique de ce geste, qui n'est autre que la stylisation du mettage de gel dans leur crinière savamment crêtée. J'en chialerais tellement c'est beau, didon.

Mais une question vous brûle les lèvres : comment reconnaître un tecktoniker lorsque vous aurez le privilège d'en croiser un, si vous avez le malheur de vous balader comme de par hasard près d'un podium du Macumba Club le plus proche de chez vous, un dimanche vers 4 heures du mat' ?

Par son look, pardi. Parce que oui, la panoplie du parfait petit tecktoniker existe, et heureusement pour nos enfants (enfin quand je dis « nos », c'est du figuré, bien sûr, ma situation sentimentale ne me permettant actuellement pas, vous m'en voyez désolée, de participer à la perpétuation de l'espèce), ne sera pas en vente au Joué club du coin pour le prochain Noël. Et de quoi qu'elle est donc composée cette panoplie ? Élément incontournable : le jean slim, dans lequel personnellement, je ressemble à une chipolata qui aurait forcé sur la Häagen-Dasz Coconut Macaroon. Oh bah tiens, je me coupe, mais y'a de la tecktonik à la télé, elle est bien bonne celle-là. Je disais donc, avant que je ne me coupasse la parole toute seule comme une grande, que non contents de leur cannes de serin moulées dans leur pantalon lavé à 90°C, ils forcent le trait en portant d'infâmes chaussures, qui ressemblent étrangement aux espèces de chaussons qu'on mettait à la gym au primaire, mais avec un quadrillage artisanal (marqueur noir + Tipp-ex, la recette du succès. Ou pas.) du meilleur acabit sur.. bah sur rien du tout, en fait. Nos joyeux tecktoniker portent le tee shirt immaculé, moulant de préférence, afin de mettre en valeur leur plus ou moins sculpturale (plutôt moins que plus d'ailleurs, mais bon, moi ce que j'en dis hein) carrure d'ablette, ce qui peut laisser supputer que si on compte sur eux pour perpétuer l'espèce, entre eux et moi, on n'est pas sortis de l'auberge, mes pauvres amis … Surtout quand on sait que leurs leaders, qu'on reconnait généralement à leur crête capillairement mieux dessinée que celle des novices (ils ont tout piqué aux poulets, en fait), aiment à piquer le khôl de leur petite sœur pour se la jouer « œil de biche » et faire du gringue au videur du Tchunga night …

Demain, nous verrons comment j'ai acquis la coupe de cheveux d'Arlette C., oui, celle qui aime à casser de la Marie-Ségo le jeudi soir sur la deux.



dimanche, octobre 14, 2007

Catégorie FINE STRATEGE : De l’utilité d’avoir un bon sens de l’orientation et un fusil parlant.


Bien le bonjour, m’sieurs dames ! Désolée pour cette interruption des programmes un peu plus longue qu’à l’accoutumée, mais j’étais trop occupée à découvrir les charmes de la Maths Spé, comprenez à me prendre caisse sur caisse. Même Etienne m’a trouvée molle du genou. Salaud. C’est donc le cœur léger que je profite d’un de mes premiers week-ends à peu près tranquille, puisque je n’ai en tout et pour tout qu’un devoir de maths et une kholle de maths, et si on considère le fait que le prof est à mi-chemin entre la paranoïa aigüe (ët je mëts des trëmä partöut sï je veüx), une schizophrénie en stade terminal et un autisme de compétition, je sais déjà ce qui m’attend : une caisse.


Et rien de mieux pour commencer le week-end qu’une petite sortie improvisée le vendredi midi pour le vendredi soir, me direz-vous, et vous aurez bien raison, et je tiens à vous en féliciter, et enfin bref. C’est ainsi que je me retrouvai à mon baptême de « Lasermaxx », moi qui pensais me faire une trépidante soirée « épilation devant un film de gonzesse ». Bon pour ceux qui sont encore plus vieux que moi dans leur tête (et Dieu sait que ça doit pas courir les rues, des gens comme ça) et qui ne connaissent pas le Lasermaxx (ou LaserGame ou je sais pas comment ça s’appelle chez vous, mais à Metz, ça s’appelle le Lasermaxx et j’y peux rien), c’est une sorte de labyrinthe tout noir, avec des lumières fluo et de la musique qui fait que les « caissons de basse » ne s’appellent pas comme ça pour rien, où il faut courir, pardon, marcher vite (sinon vous vous faites taper par la dame de la sécurité, décidément très impressionnante du haut de son 1m45) et tirer avec un pistolet-laser sur tout ce qui bouge, bien qu’on m’ait expliqué que c’était mieux de tirer sur les gens de l’équipe adverse. Ah.


Bon, il va sans dire que pour la grande sportive que je suis (cf. cet article), tout ceci relevait plus de la promenade du dimanche que du véritable défi sportif. Toujours est-il qu’on m’avait décrit tout ça comme une sorte de bunker dont la probabilité de ne pas sortir vivant était un peu trop loin à mon goût d’être nulle, si bien qu’à la fin, je croyais qu’on avait de vrais fusils et que le Vietnam, c’était Oui-Oui à la guerre, à côté. Du coup, avant d’y aller, je crois que j’aurais légitimement servir d’exemple au petit Robert pour la définition du mot « terrifié » :

terrifié, adj. : paralysé par une peur violente, épouvanté. Ex : Pauline, avant d’aller au Lasermaxx, était si terrifiée qu’elle répétait à l’envi et avec une grâce dont elle seule a le secret « Je vais vomir, je vous jure que je vais vomir. » Sacrée elle.


Le modèle de courage que je suis (oui oh ça va hein), ne reculant jamais devant le danger, prit quand même quelques précautions pour éviter de me faire tirer dessus dans les 15 premières secondes : je montai des alliances secrètes avec mes compagnes de galère. Fine stratège, la demoiselle, hein ? Surtout quand on sait qu’en fait, ça se jouait déjà en équipe. *L’instant bruitage, non, vous ne rêvez pas, c’est bien lui, vous propose l’inénarrable jingle de la boule noire de Momomotus*. Me voilà donc dans un vestiaire ambigu, où j’enfile mon treillis un poil futuriste, à savoir une sorte de plastron avec des loupiottes rouges clignotant de tous les côtés, lequel porte une sorte de petit boîtier qui permet de lire son pseudonyme, et aussi le pseudonyme que ceux qui vous tirent dessus. C’est ainsi que je découvris avec effroi que lors de la première partie, je m’appelai Albator. Ca a son charme. Tellement de charme que pour la deuxième partie, je me précipitai sur un plastron pour avoir le bonheur de m’appeler Nikita. Chacun ses plaisirs, hein. Me voilà donc, avec mon armure et mon gros calibre, faisant ma prière pendant que le gringalet de la direction nous rappelle les consignes de sécurité avec un naturel désarmant. L’équipe verte va alors se planquer dans le labyrinthe, et c’est parti. Argh.


Je suis Caro et Aude à la trace, de peur de me retrouver toute seule comme une conne au rez-de-chaussée (ah oui, parce que y’a deux étages, sinon on se perd pas, c’est bien moins rigolo), et nous voilà en plein champ de bataille, ça clignote de partout, on entend les plaintes des blessés, les cris des mutilés, les pleurs des femmes qui ont perdu un enfant. Ou pas. Mes compagnes et moi nous séparons, et je commence à me prendre au jeu, me collant aux murs, m’accroupissant dans les coins en attendant qu’un de mes adversaires égarés passe à portée de fusil. Hélas, il se trouve que les verts étant des soldats accomplis, je me suis fait tirer bon nombre de fois. Tiens, j’ai oublié le « dessus » après « tirer », kof kof.


Fatiguée de clignoter, je décide de faire un tour en bas, puisque j’ai remarqué que c’est toujours désert, au moins je me ferai pas descendre. Mais j’en profite pour tirer sur ceux qui sont à l’étage à travers des espèces de grille. Je sais, c’est lâche, mais ça me faisait bien marrer de les voir me chercher partout autour d’eux après avoir lu « Shot by Nikita » sur leur petit boîtier. Ca m’a tellement fait marrer que je me suis perdue au rez-de-chaussée, d’ailleurs. Et j’ai perdu au moins dix minutes à essayer de retrouver mon chemin. Dans mon odyssée, je remarquai une lumière au plafond, et je me dis « Ah bah tiens, ça doit être ça, les fameuses mines que je sais plus si je dois tirer dessus ou pas ». Ni une ni deux, je profite de la seule cible non mouvante du jeu pour être sûre de toucher quelque chose. Oups, je clignote : même la mine me tire dessus, la garce. Bon, c’est pas le tout, mais ça commence à faire un bout de temps que j’erre toute seule en bas, quand miracle, je retrouve mon chemin. A travers une grille, je vise un type. Je le rate. Ca l’énerve. Il me vise. Lui ne me rate pas. Je me planque. Je ressors. Je le re-vise. Je le re-rate. Il crie « Putain les mecs, c’est la même ». Il me re-vise. Il ne me re-rate pas. Je me dis « Heureusement que la France n’est pas en guerre, parce qu’à moi toute seule, je pourrai la lui faire perdre. ».


Mais bon, comme je vous l’ai dit, les verts étaient sûrement des commandos en session d’entraînement ou un truc de ce genre : du coup, on s’est fait aligner, et on pouvait m’entendre beugler : « Bande de cons, je clignote déjà, pas la peine de s’exciter sur mon plastron », bien qu’après réflexion, l’idée que l’on puisse s’exciter sur mon plastron n’est pas si déplaisante que ça. Re-kof kof. Mais pas le temps de me perdre dans mes pensées, puisque j’entends mon fusil qui me parle (non, je n’ai pas fait d’overdose de tisane, je vous jure) et qui me dit que « mayday, mayday », je dois « return to the base, return to the base ». Si c’est mon fusil qui le dit, hein. Je suis les petites flèches sur le mur et me revoilà au vestiaire. Je suis vivaaaaaaaaaante.


Vient alors le grand moment de la révélation des scores, et je peux enfin montrer au monde que je suis pas si mauvaise que ça, puisque contre toute attente, je ne finis pas dernière. Mais avant-dernière. Et même qu’à la deuxième partie je finis 16ème sur 21. Alors là, chapeau bas moi-même. Comme quoi, la tactique du « je me perds en bas, parce que si même moi je sais pas où je suis, ça m’étonnerait que les autres le sachent » a porté ses fruits. Mouahahahaha, Nikita vaincra …

vendredi, septembre 07, 2007

Catégorie ME, MYSELF & I : De l'art délicat de parler de parler de sa vie sans en avoir l'air (2)

Bien le bonjour, public chéri, mon amour. Comme je suis une femme pressée, mes camarades de la bloggosphère prennent soin de mon petit cerveau fragile et me fournissent des articles pré-écrits. Si c'est pas mégnon ça ...

1) Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne :
"Quand ils eurent bien discuté, ils tirèrent à la courte paille et le sort tomba sur Landry" de La Petite Fadette by George Sand. Bon, je vous l'accorde, on est pas au coeur de l'action, mais ça faisait intello d'avoir du Sand à portée de main. J'aurais cité Loana, tout de suite, ma réputation de Culturewoman an aurait pris un putain de coup dans les rotules.



2) Sans vérifier, quelle heure est-il ?
Hmmm, la dernière fois que j'ai regardé il était 14h14, donc je dirais 14h21, au pif (et Dieu sait que le mien n'est pas fin).



3) Vérifiez : 14h35. C'est fou ce que le temps passe vite, didon. Encore un jour qui nous rapproche de la mort, soyez forts, mes chéris.

4) Que portez-vous ?
Un vieux jean, un débardeur rayé que cette conne de vendeuse de Zara m'a fait à 85% de réduction pendant les soldes (enfin, en même temps, elle aurait un doctorat en physique quantique, elle serait pas vendeuse chez Zara. Tout concorde.)



5) Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ?
Dimanche + début d'après-midi = poulet-frites devant Walker Texas Ranger. On ne commente pas, les traditions ont la peau dure, que voulez-vous.



6) Quel bruit entendez-vous à part celui de l'ordinateur ?
Je suis censée écouter de la musique mais étant donné qu'il paraîtrait que je suis une chieuse notoire, et une eternelle insatisfaite parce que l'un sans l'autre c'est bien moins rigolo, je passe d'une chanson à l'autre en cliquant comme une dératée sur le bouton "suivant". Là, je viens d'écouter 30 secondes de l' "Hallelujah" de Jeff Buckley. Je vois pas ce que vous pouvez en avoir à foutre, mais bon, puisque vous insistez...



7) Quand êtes-vous sortie la dernière fois, qu'avez-vous fait ?
Oula laissez moi checker mon organizer (rassurez-vous, je n'expérimente pas le langage SMS (Non mais ça va pas, on n'est pas chez Skyblog ici : adeptes des "MdR", "Kikooo" et autres "laché vo comz", soyez maudits ! Non, c'est juste qu'il faut prononcer "augueunaïzeur", incultes que vous êtes.)


8) Avez-vous rêvé cette nuit ?
Oui, mais la décence veut que je ne vous révèle pas le contenu de mes rêveries. Je crois que j'ai rêvé que j'étais dans un arbre avec Zach Braff, mais ne demandez pas ce qu'on foutait là haut, bande de pervers.


9) Quand avez-vous ri la dernière fois ?
Mon dernier fou rire significatif remonte à hier soir. N'ayant pas de cher et tendre animant mes samedis soirs, je crois qu'un étrange mélange de solitude et de dépression m'a fait regarder l'émission de Patrick Sebastien (c'est pour vous dire à quel point j'étais au bout de la roulette), et j'ai vu le chanteur de Boney M. Impossible de résister : un costume blanc immaculé avec un immense trou sur le torse, laissant déborder des dizaines de millions de poils, un visage grâce auquel nos liens de parenté avec les chimpanzés deviennent une évidence, des boots à paillettes. Tout à fait mon type d'homme.

10) Qu'y a t'il sur les murs de la pièce où vous êtes ?
Si j'avais mon appartement, je suppose que j'aurais pu décrire une décoration tendance, épurée, etc. Mais j'ai le bonheur d'habiter toujours et encore, et encore, et toujours, et encore chez la Reine-Mère. Du coup, c'est plein de tableaux. Partout, toujours et encore, et toujours, et encore.


11) Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?
Romain Duris.

12) Quel est le dernier film que vous ayez vu ?
Oh non, je vais encore être obligée d'étaler mes lacunes cinématographiques au grand jour. Flûtine. Je crois que j'ai du regarder Podium de Yann Moix cette semaine. Et je me suis refait Les Visiteurs il y a peu. Au risque de vous décevoir, je suis pas une grande fan de cinéma néo-moldave (j'arrive pas à suivre les sous-titres).


13) Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui ?
Le castor crevé qui me sert de chevelure.

14) Que pensez-vous de ce questionnaire ?
Boarf, on est dimanche, et d'habitude, je m'emmerde le dimanche. Pourquoi changer mes habitudes ?

15) Dites-nous quelque chose de vous que ne savons pas encore :
Ma propension à raconter ma vie étant proportionnelle au nombre de jours de mon célibat, je vous laisse imaginer que vous en savez déjà pas mal sur moi. Ah non, hier, j'ai reçu une déclaration d'amour d'un type complètement beurré, à 6h23 du matin. Je le cite "Je suis complètement plein, je t'aime mon coeur, biz". J'adore, non seulement il me foire ma seule grasse matinée de la semaine, mais en plus c'est pour dire des conneries.

16) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était une fille ?
Si j'ai une fille, je la mets dans un sac, et je tape ledit sac contre un mur.


17) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était un garçon ?
Si j'ai un fils, je le mets dans un sac, et je tape ledit sac contre un mur. J'aurai cependant marqué "Bruno" ou "Emmanuel" sur ledit sac.

18) Avez-vous déjà pensé à vivre à l'étranger ?
J'habite déjà en Teutonie-Lorraine, et la plupart des gens ignorent qu'on est redevenus français, alors c'est tout comme si j'habitais à l'étranger.


19) Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ?
"Bien tenté, petite."


20) Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ?
Dans le monde ? Mais m'en fous du monde, moi, j'veux un copain, c'est quand même pas compliqué. Comme vous l'aurez remarqué, entre altruisme et bonté d'âme, mon coeur balance.

21) Aimez-vous danser ?
Il est important de souligner la nuance existant entre les verbes "aimer" et "savoir". J'ai une étrange tendance à oublier toute mes inhibitions quand je danse, du coup je me crois sexy, du coup j'en fais des caisses, du coup c'est ridicule, du coup je m'en rends compte, du coup j'ose plus bouger. C'était la minute lexique de Culturewoman.

22) Georges Bush ?
Hmmm, question non pertinente.


23) Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ?
Walker Texas Ranger, j'ai dit ! Vous croyez pas que j'ai assez honte comme ça ?

24) Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ?
Allez, on va dire :

- le Chat
- la belette
- Miss Ever'
- Aleks
De riiiiiiiien, dit-elle, le regard innocent et l'auréole de travers.

Question subsidiaire – comme au loto : et le numéro complémentaire…
25) (Ou comment se parler à soi-même en faisant à la fois question et réponse)
T'as pas un DS de physique à préparer toi ? Si. Et ?

samedi, septembre 01, 2007

Catégorie TOUBIB OR NOT TOUBIB : Ou pourquoi je vendrais mes reins, un bras et la Reine-Mère.

Bien le bonjour mes chéris ! Et voilà, la fin des vacances approche (enfin pas pour les glandeurs de la fac' bien évidemment, mais faut pas leur dire sinon ils vont essayer de me faire croire qu'ils bossent dur toute l'année, et je devrai faire semblant de les croire), et c'est avec une joie toute relative que je me vois dans l'obligation de remettre ce qui fait mon succès lui aussi tout relatif auprès de la gent masculine, je veux bien évidemment parler de : 1. mon délicieux minois ? / 2. mon indescriptible chute de reins ? / 3. ma propension à produire des phrases de 8 lignes ? / 4. mon intellect ? Je vous laisse méditer là-dessus …

Mais bon, qui dit fin des vacances dit aussi fin de mon emploi du temps de chômeuse longue durée et je vais donc devoir renoncer à mon petit moment plaisir-des-yeux, à savoir le matage quotidien de mon futur mari Zach Braff, lequel interprète un charmant interne en médecine dans Scrubs sur Paris Première. Bon, certes, ceux qui connaissent confirmeront qu'on a vu plus enrichissant intellectuellement parlant : j'aurais pu regarder Arabesque, mais pour une raison que je ne m'explique pas moi-même, Jessica Fletcher me fait moins d'effet.

C'est plus fort que moi, je suis frappée par ce mal étrange depuis ma plus tendre enfance (enfin peut-être pas quand même, mais j'avais envie de le dire, et comme je suis maîtresse en ces terres, je fais ce que je veux de toute façon) : le fantasme de la blouse blanche. Toutes les blouses blanches ? Non, pas toutes les blouses blanches ? Et je dirai « blouse blanche » tant que ça me chantera : blouse blanche, blouse blanche, blouse blanche, blouse blanche. Voilà. Bon, avant que vous ne me laissiez me perdre en digressions oiseuses, j'allais m'apprêter à être sur le point de vous dire que j'avais une petite préférence pour les médecins, certes, mais de préférence anglophone (oui, car je suis une citoyenne du monde, moi, m'sieurs dames. Je sais pas vraiment ce que ça veut dire, mais dans le contexte, ça avait de la djeule.) et de série TV.

Parce que je ne sais pas si vous avez déjà fait attention (la probabilité de cet évènement étant proportionnel à votre production d'œstrogène et de progestérone), mais les vrais médecins de la vraie vie ont quand même un tantinet moins de charme. Autant l'idée de me déshabiller devant mon généraliste me réjouit à peu près autant que celle de me faire arracher les deux bras, autant celle de me mettre toute nue devant, je cite par ordre alphabétique d'importance à mes yeux , John Dorian (pour lequel je serais prête à vendre un de mes reins s'il me promettait une nuit d'amour), Derek Shepherd (pour lequel je serais prête à vendre mon deuxième rein s'il me promettait aussi une nuit d'amour), à ne pas confondre avec Jack Shephard (le seul homme au monde qui me fait regretter de ne pas avoir trois reins), John Carter, Christian Troy ou encore Doug Ross, ne me dérangerait pas le moins du monde. Franchement, que celle qui n'a jamais laissé son esprit vagabonder au point de se laisser plus ou moins (plutôt plus que moins d'ailleurs) volontairement enfermer dans la salle de repos (mais si, celle qui se ferme à clé de l'intérieur, avec un lit une place …) toute seule dans le noir avec l'interne de garde me jette la première pierre. Personne ? Allons, j'attends …

Il faut avouer qu'en général, les médecins de série TV, ont un indéniable avantage pour les filles comme moi (autrement dit, les névrosées à tendance psychotique) : ils ont le contrôle. Même lorsqu'ils ont bu un grand bol de vodka, le fait qu'ils aient nos vies entre leurs petites mimines aurait presque tendance à nous rassurer. Si on met bien sûr de côté leur propension à répéter de manière compulsive des expressions étranges comprises d'eux-seuls comme « NFS, chimie, iono, gaz du sang, 2 culots de O neg ». Personne n'est parfait, mes chéris, c'est quand même pas à vous que je vais l'apprendre …

Demain, nous découvrirons un jeune talent de l'imitation de ma connaissance, Benjamin U. de Malancourt-the-Mountain, qui vous chantera les meilleurs jingles de pub, dont son célèbre : « Apaisyl, et la peau est tranquille ». Allez, faites au moins semblant d'avoir hâte, pour lui ...

dimanche, août 12, 2007

Catégorie SEA, JACQUELINE & SUN : On ne badine pas avec l'apéro.

Bon, depuis la parution de cet article, ayant reçu des menaces de mort, des messages d'insultes, des commentaires que je n'ai pas publiés car j'ai ma fierté (mais bon en gros ça donnait "Bouh, t'es qu'une menteuse, on vaut mieux que toi, nous on s'est bien amusés lalalère, pauvre conne, pauvre conne, pauvre conne.") , j'ai l'immense honneur de vous annoncer que oui, je ne suis qu'une fieffée menteuse, et je me vois donc dans l'obligation de m'autocensurer. Vous me comprenez : quand c'est si gentiment demandé, on ne peut pas résister. Je suis faible, que voulez-vous ? Je m'autorise cependant à laisser le passage le plus virulent de mon petit pamphlet sur mes vacances solitaires entre copines : celui sur les sanitaires. Bande de petits chanceux.
* CENSURE-PARCE-QUE-C'EST-BIEN-CONNU-JE-SUIS-UNE-EMISSAIRE-DE-SATAN-ET-JE-SUIS-UNE-VILAINE-PARCE-JE-BALANCE-SUR-LES-GENS *

J’ai de plus une autre raison de me réjouir : la présence de papier toilette aux sanitaires. « Le pécul aux sanitaires, un petit pas pour le campeur, un grand pas pour sa dignité. », Nietzche. Ou Jacky, je sais plus, mais là n’est pas le problème. Gros dossier, les sanitaires. L’inconvénient, avec les douches, par exemple, c’est qu’on en ressort aussi sale que quand on y est rentré : je suis d’ailleurs étonnée que les sanitaires n’aient pas encore servi de laboratoire au CNRS, compte tenu du nombre de microbes habitant sur les rideaux de douche. Du coup, mon scalp du gros orteil ne tarda pas à se transformer en simili-gangrène. La guigne.

* RE-CENSURE-PARCE-QUE-BLA-BLA-BLA-MEA-CULPA-BLA-BLA *
Demain, nous ne verrons pas comment j'ai assassiné Kennedy, John Lennon et Henri IV.

vendredi, juillet 13, 2007

Catégorie A LA RECHERCHE DU PRINCE CHARMANT : De l'utilité de revoir mon plan de carrière.

Mes chéris, c’est avec une joie et une fierté non dissimulées que je viens vous annoncer une nouvelle qui s’apprête modestement, je n’ose en douter et ose surtout espérer que vous n’oserez pas non plus oser en douter, à changer la face du monde : moi, Miss Me première du nom, dauphine de Teutonie-Lorraine, j’ai trouvé ma voie. Je vais enfin pouvoir apporter ma pierre à l’édifice que l’Humanité construit pas à pas. C’est beau. Encore un peu et j’en chialerais, didon.

Je vais en effet me réorienter et passer un BEP Teneuse de chandelle, car je suis intimement persuadée d’être faite pour ça. Depuis mon plus jeune âge, je tiens des chandelles. Des petites, des grosses, des courtes, des longues. Il va de soi qu’on parle toujours de chandelles, là, hein ? [ndlr : un « kof kof » serait ici à mon humble avis du meilleur acabit, alors je me permets : kof kof.]Déjà, ma vie amoureuse, ou pour être exacte, le désert sentimental qu’est ma vie amoureuse, constitue un avantage certain dans ma future carrière. J’ai d’ailleurs réalisé avec désappointement, lors d’un de mes innombrables coups de spleen, que j’étais quasiment la seule célibataire que je connaissais. A une exception près : Cécile, mais ça compte pas, parce que c’est pas qu’elle ne Peut pas, c’est qu’elle ne Veut pas. Pas comme certaines personnes. Comme moi ? Bah oui comme moi. En tout cas, une chose est sûre : ça fait mal au royal postérieur qui est le mien. [ndlr : je vous préviens tout de suite, mes chéris, si vous n’avez que moyennement envie de m’écouter me dolenter inlassablement sur ma misérable condition sentimentale, il est encore temps de partir. Sauvez votre peau tant qu’il en est encore temps.]

Tandis qu’autour de moi, les couples se font et par un étrange miracle de la nature destiné à m’enfoncer un peu plus, ne se défont pas, c’est contrainte et forcée que pour ma part, je dois me poser en simple observatrice de tous ces gens heureux, qui deux à deux, me vomissent leur bonheur à la djeule. Flûtine, pourquoi moi, j’aurais pas le droit de faire ma niaise amoureuse ? Suis- je condamnée à regarder les gens se rouler des patins aussi gros que moi pendant toute ma vie ? J’ai exploré des milliers de pistes (pendant que mon entourage se bécotait, fallait bien que je m’occupe hein) : karma de merde, anomalie magnétique, thème astral dramatique, radioactivité excessive, complot international … Je suis arrivée à une seule explication valable : je ne suis pas faite pour ça, l’amour, les câlins, la tendresse, les bisous dans le cou, les lettres enflammées, gnagnagna et gnagnagna. C’est moche. Encore un peu et j’en vomirais, didon.

Je ne sais plus quoi faire : draguer en maison de retraite, faire la tournée des collèges de France et de Navarre, entrer au couvent de Sainte Frigide, me faire incarcérer et faire tomber malencontreusement la savonnette dans les douches de la prison, m'en prendre à des aveugles par surprise, éradiquer le reste de la gent féminine de la planète ? Bien sûr, si vous avez d'autres propositions, je suis ouverte ... à tout. Kof kof. Je me tâte, je me tâte. Re- kof kof. En attendant, je reste toute seule à cracher mon venin. Parce que je veux un chéri, mais je veux que ce soit lui qui vienne me chercher sur son fier destrier. Comprenez : plutôt crever que de faire le premier pas. De tout façon, puisque les derniers voiles de la pudeur sont tombés il y a bien longtemps entre vous et moi, coquins que vous êtes, je vais vous avouer une chose [ndlr : ça sent la révélation. Ou pas.] : je me suis faite à l'idée que le cadavre de la vieille fille que je serai devenue sera dépecé par mes 12 chats. Que de réjouissantes perspectives d'avenir.

Je soupçonne la contamination de toute, mais attention, quand je dis toute, c'est toute hein, la gent masculine par une conjonctivite chronique, qui les rendrait totalement aveugles. Parce qu'honnêtement, quand on voit la djeule de certaines nanas casées, excusez-moi mes chéris, mais ça laisse perplexe quand même. [nldr : à toutes les mauvaises langues qui diront que je suis rongée par une jalousie malsaine, je répondrai avec un naturel pour le moins désarmant, et avec toute la classe qui me caractérise modestement : "Bah ouais". Désarmant hein ?]. Mais que fait Alain Afflelou ? Pourquoi la mélodieuse voix de notre beauf national ne résonne pas à mes oreilles, me murmurant 'Optic 2000' (là, je suis certaine que vous avez tous fredonné intérieurement le jingle) ?

Bon, il commencer à faire chaud par ici, je vais me désaltérer avec un grand verre de Destop bien frais, ou bien manger un Miko parfum mort-aux-rats, j'hésite encore.

vendredi, juillet 06, 2007

Catégorie DYNASTIE : Sa-Ga, ton univers impitoyaaaaableuh (air connu).

Bien le bonsoir, m’sieurs dames ! A la demande générale de personne, je me résous à délaisser momentanément mon unique occupation en cette période de vacances, à savoir me faire chier comme un rat crevé [ndlr : mais, mais j’ai l’âme d’une poétesse ce soir, dites donc. Impressionnant, hein ? Je vous le concède, et me dis que je vous concède beaucoup de choses, mais passons.] pour vous parler de ma grande passion en ce magnifique mois d’octobre de juillet : la saga de l’été made in TF1, qui nous est servie tous les ans, en différent, mais pas trop quand même. Que faut-il pour faire une bonne saga ? Déjà, une héroïne, de préférence blonde, mince, la cuisse tonique et la fesse ferme. On n’aura qu’à dire que c’est moi. Oui, la ressemblance est frappante, je sais.

Notre héroïne a en général un passé difficile à porter : elle aime d’ailleurs à répéter à qui veut bien l’écouter qu’elle a grandi plus vite que les autres, et que la vie est parfois cruelle. Pauvre chérie. Il est par exemple fréquent que sa mère ait disparu alors qu’elle n’était qu’une ado pré pubère [ndlr : l’héroïne, hein, pas la mère, à moins qu’elle ne défie les lois de la physiologie humaine, mais bon, moi, ce que j’en dis …], cette tactique du stratège pas très fin qu’est le type qui écrit le script visant certainement à émouvoir le téléspectateur. Il se peut également qu’elle ait été violée par un ours, mais c’est quand même plus rare : nous passerons donc cette éventualité sous silence. L’héroïne fuit alors sa région natale, subtil symbole de ses ennuis passés, pour aller travailler à la ville, où elle devient avocate, médecin à la rigueur. Il est d’ailleurs intéressant de noter que l’héroïne naît rarement en Picardie. Puis lassée de la pollution, elle redescend chez elle, où elle est accueillie par toute sa famille, que dis-je, son clan, et en particulier par le patriarche, qui a trompé sa mère il y a longtemps mais qui veut se faire pardonner. Il a donc pour l’occasion organisé un barbecue géant autour de la piscine, digne des meilleures soirées de monsieur l’ambassadeur.

Notre héroïne a alors une nuit de répit, pendant laquelle bien évidemment, cette conne n’arrive pas à trouver le sommeil, occupée qu’elle est à ressasser la disparition de sa chère maman. Ce qu’elle ignore, c’est que dès le lendemain, un vilain assassin va commencer à faire un carnage dans sa famille en prenant un malin plaisir à laisser des messages codés incompréhensibles pour le commun des mortels. Mais que fait la police ? Elle envoie son plus brillant commissaire sur les lieux du crime, commissaire qui a comme par hasard, lui aussi, subi moult épreuves dont il a tellement de mal à se relever qu’il songe à prendre sa retraite, alors qu’il a à peine 32 ans. Et là, nouvelle tactique des scénaristes : jouer sur l’effet de contraste. Autant l’héroïne est lumineuse (la preuve en est qu’elle est souvent habillée en blanc), autant le flic est sombre (il se serait bien habillé en blanc aussi, mais il n’y a que dans Sous le Soleil que les hommes ont le droit de s’habiller comme ça). Au début, nos deux amis trouvent que c’est plus rigolo de se vouer une haine tenace : elle pense qu’il ne prend pas assez en compte la psychologie du tueur (oui, c’est à la mode, ça, la « psychologie du tueur »), alors qu’il trouve qu’elle commence à lui beurrer la raie à lui mettre tout le temps des bâtons dans les roues [ndlr : il est donc confirmé que j’ai l’âme poétesse ce soir].

Puis par un soir d’orage, comme le dirait mon cher Jumow, paf ! ça fait des Chocapics. L’héroïne et le flic passent la plus belle nuit de leur vie, offrant ainsi au type qui écrit les dialogues un peu de répit, l’essentiel de la scène n’étant pas parlé, mais gémi, voire râlé : à partir de ce moment, on voit plus souvent Coconne (j’aime bien donner des surnoms à l’héroïne) toute nue qu’habillée, ce qui donne une subite envie au public masculin de suivre aussi notre feuilleton. Le lendemain, nos deux tourtereaux sont réveillés par les cris du petit dernier qui se fait enlever par le vilain assassin. Et là, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase : ils décident de s’allier pour le meilleur et pour le pire dans cette enquête, ce qui n’est évidemment pas du goût du méchant tueur en série, qui décide alors de se venger sur les freins du 4x4 de Coconne. Ou sur ceux de sa Sierra (1), mais c’est plus rare. Ce qui reste de toute façon fort peu pratique quand elle se baladera dans la montagne, montagne surplombant, cela va de soi, la mer. Fin de l’épisode. Argh, le suspens est trop oppressant, je me meurs : l’héroïne va-t-elle mourir alors qu’il reste encore trois épisodes et qu’elle est vivante dans le résumé du prochain épisode ?

Heureusement, après de nombreuses péripéties (on citera entre autres la résurrection de la génitrice de Coconne), et après que les scénaristes nous ait pris pour des cons en nous faisant soupçonner tout le monde jusqu'au petit dernier (qui du haut de ses 8 ans aurait tout à fait pu tout orchestrer et engager un complice pour l'enlever), on découvre enfin l'identité de l'assassin, qui se trouve être *l'instant bruitage vous conseille un roulement de tambours qui sera, à mon humble avis, du meilleur acabit* le policier tout mignon qu'on a vu qu'une seule et unique fois en 6 épisodes, cousin par alliance de la grand-mère de la principale intéressée, qui voulait en fait s'en venger parce qu'elle avait fini le paquet de BN quand ils avaient 9 ans, et qu'elle avait dit que c'était lui. On découvre alors lors de subtils flashbacks la manière dont il séquestrait des petits animaux, avant de tuer froidement la mère de Coconne. Comme on le comprend.

Demain, nous nous intéresserons au préparatifs du mariage de William Saurin et Monique Ranou. Vous avez hâte, hein ?

(1) Si, si, y'en a encore qui roulent (
hein Maxou ?), c'est véridicte, comme l'aurait dit un grand philosophe contemporain de mon entourage.