Catégorie DERNIERE DEMARQUE : Voyage au bout de la galerie marchande
Après avoir trouvé mon bonheur pour la modique somme de 595 francs (non, c’est pas vrai mais ça fait plus téléachat dit comme ça), j’ai mis le cap sur la galerie marchande de la grande surface voisine, pour acheter la garde-robe assortie à mon bureau (ah, perfectionnisme, quand tu nous tiens). Et là, ô joie, ô miracle, ô bonté divine, tout ce que j’essaye me va. Euh, enfin presque, mais chut, on va pas pinailler, hein. Et comme je suis une pro des bonnes affaires, tout ce que j’achète est bien sûr non soldé. Je suis une femme d’affaire en puissance, on dirait. Les frères Albrecht ont du souci à se faire (Le Saviez-vous ? Theo et Karl Albrecht, les fondateurs de la marque de discount Aldi sont la troisième fortune mondiale !)(On pourra remercier Faby, jeune professeur d’allemand, pour ces précieux renseignements) ... Ma « prime bac » comptera donc parmi les victimes plus ou moins liées à la canicule 2006, comme le dit si bien Harry Roselmack, entre deux œillades charmeuse à l’égard des téléspectatrices en manque d’amour (vous avez remarqué ? il est à la limite du glauque). Une fois que je suis rhabillée, je fais un petit tour dans le reste des boutiques pour voir ce que je ne pourrai pas m’acheter. Moi, maso ? Je passe devant l’enseigne préférée des 8-12 ans en manque de féminité, qui vont dépenser l’argent de poche de Mémé en petits tops à frous-frous, tout en transparence et en subtilité didon. Pendant les soldes, passer dans les allées dudit magasin relève d’ailleurs d’un entraînement commando, tellement l’été chatouille les hormones des jeunes clientes, qui pensent faire des affaires en achetant un haut 2€90, haut qui aura déjà perdu sa jolie couleur rose barbie pendant le trajet du retour. Fin je dis ça, mais je l’ai fait aussi. Faute avouée à moitié pardonnée (non, j’essaye pas de me consoler comme je peux, c’est pas vrai)(ou pas).
L’individu m’accompagnant dans mes tribulations, répondant au doux surnom de ‘soeusoeur’ (je vous mets au défi de deviner notre lien de parenté) ayant encore une course à faire, nous voilà chez Sephora, où confiance en la cliente et sérénité sont les maîtres mots. C’est sûrement pour ça qu’on est même pas encore rentrées dans le magasin qu’on a déjà 2 vigiles à nos trousses, nous mettant du coup vachement à l’aise. En plus, comme on est douées, on trouve pas ce qu’on cherche, et mon fardeau ma sœur fait trois fois le tour de tous les rayons. Là, nos deux agents de sécurité commencent à avoir des soupçons et pensent qu’elle essaye de détourner l’attention pendant que je joue les clepto. Je lance donc juste à temps un triomphal (tout est relatif) ‘C’est bon ? Viens on sort’ et on peut enfin respirer tranquille Mimile, cool Raoul, zen Etienne et pleins d’autres expressions beauf à souhait, que vous pourrez retrouver bientôt dans mon ‘Dicobeauf’, aux éditions B&B.
Je passe enfin par le plus grands des hasards devant deux boutiques où de jeunes célibataires mââââles viennent soulager leur fièvre acheteuse, et je me jure que dans ma prochaine vie, je me réincarnerai en rideau de cabine d’essayage.
3 Comments:
Diâble.
Ils font des cabines d'essayage à Scoregames?
Je vous trouve bien trop à l'aise avec les mots à tel point qu'on croirait voir poindre une mèche sur vôtre front.
"Bla. Bla. Bla.
La fin."
Merde, emportée par ma prose, j'ai oublié que les célibataires mâles ne claquaient pas forcément leur argent en vêtements, au temps pour moi . Pour le reste, soit ^^.
Mince tu m'as rappelé mon propre emménagement à l'appart lors de ma première année de Fac.
Aaaaaaaah,ma Carte Bleue!!
Calm down Toto,c'est passé,c'est passé.
Bouh,la vieille re(mini)scence de merde.
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