mardi, juillet 25, 2006

Catégorie HAUTE SAISON : Seeaaaaaaaa, biiiiiip and suuuuuun !

Bien le bonsoir jeune lecteur ! Bon alors même si tu es ingrat, même si tu n’es pas foutu de me témoigner ta reconnaissance (tu sais qu’à cause de toi, je pleure tous les soirs ? tu le sais ça ?) et même si je n’ai rien, mais alors rien, à dire (hmm paramètre qui a son importance, quand même), je vais me forcer à t’écrire un article parce que j’ai foi en toi, jeune lecteur. Je sais qu’un jour, tu reviendras vers moi, et que tu m’offriras des dizaines de commentaires, qui seront autant de gages de ton affection sincère et profonde à mon égard. Ou pas (c’est une éventualité à envisager).

Tout à l’heure, alors que j’étais tranquillement en train de me dire que « ptin de fils de guenipe, faut que je trouve un truc à écrire », dans un fauteuil au soleil, en maillot de bain, le castor mort au vent (ndlr : si tu ne comprends pas cette blague, jeune lecteur, je te conseille vivement de lire l’article précédent), en train de déguster un abricot sucré à point, j’ai été ... comment dire, touchée par la grâce. C’est beau, hein, dit comme ça ? Dis-le que c’est beau, jeune lecteur, dis-le (dit-elle sur un ton irréfragable frôlant le pithiasisme, hmm hmm) ! Et là, je me suis rendue compte que l’été, c’était quand même la grande classe 3 mois par an ...

Les matins d’été, où on peut sortir de chez soi en débardeur et respirer l’air frais à sa guise, alors que dans même pas 3 mois, il tombera des cordes, il fera déjà presque noir et que l’air sera trop frais pour qu’on ait vraiment envie de le respirer. S’allonger sur un transat pendant des heures, avec pour seule occupation un glandage intensif, à base de lectures diverses et variées (ça va de Proust à Voici, pour dire que c’est varié, hein) me valant le doux surnom de « feignasse », d’écoutage de musique ... Hmm, écouter « Glory Box » de Portishead en transpirant au soleil, je te jure, jeune lecteur, c’est un truc, mais d’une sensualité, t’imagines même pas ^_^. Même la sueur devient sexy avec ça, ça m’étonne que Pierre Bellemare ne nous l’ait pas encore proposé au téléachat pour la modique somme de 595 francs (oui, je sais, on est passé à l’euro, mais j’ai pas encore converti mon imitation de Pierre Bellemare), réglable en 4 fois sans frais, bien entendu. Et dire que c’est Eugène qui me l’a envoyée. C’est dur ... ^_^

On peut aussi le faire à la plage, avec cependant quelques inconvénients : 1. Je te rappelle que j’habite en Lorraine, et que J-M Rausch n’a pas encore songé à Metz-Plage (un trou dans le budget à cause des cadeaux pour les mentions TB du bac, une histoire horrible ...) // 2. le sable dans le MP3, c’est chiant, après ça grésille et ça sent le brûlé // 3. essaye de trouver une position confortable sur la plage toi, avec les côtes en vrac et le dos ... bah en vrac aussi, en fait // 4. au moins dans mon jardin, y’a pas de pépées qui passent en courant et en riant, me vomissant leur taille 34 à la gueule // 5. dans mon jardin, j’ai pas de vendeur de chouchous qui vient me donner envie de vomir à 14h30 quand il fait 40 ° à l’ombre, qui plus est en me gueulant que « hmm ils sont bons ses chouchoooooouuuuus »

Après, quand on rentre de la plage (et qu’on a ramené au passage 1,5 kg de sable dans son maillot), on prend une petite douche rafraîchissante, le passage à la douche ayant été en général tiré au sort (à la loyale), ou pas (à la dure). Après un repas la plupart du temps constitué de flotte (Le saviez-vous ? Un concombre est constitué à 95 % d’eau !), on finit la soirée devant la télé, en dégustant en toute légitimité une bonne glace devant –roulement de tambours- la saga de l’été ... LE moment incontournable des longues soirées d’été. La recette du succès ? Une blonde avec des cheveux longs et bouclés (moi, par exemple), un flic un peu louche et pas forcément très mignon, mais qui a du charme (euh Bruno Madinier, on a vu mieux, quand même, faut dire ce qui est. Sûrement le prestige de l’uniforme), deux familles (à l’abri du besoin) qui du coup ont du temps à elle pour se déchirer à cause d’une histoire très (trop) compliquée (même le conflit israelo-palestinien, c’est Martine à la montagne, à côté), un décor en général pas trop loin de la mer, un tueur machiavélique (mouahahahahahahaha, oups, le phénomène d’empathie qui prend le dessus), et surtout des phénomènes surnaturels qui font peeeeeuur (Quoi ? Le sang qui a coulé du menhir appartient à un nain unijambiste qui dansait à la pleine lune au milieu des 43 statuettes enroulées dans du jambon ? Mais le capitaine a 57 ans, on peut donc le rayer de la liste des suspects ...)(jeune lecteur, tu auras reconnu une référence au Donjon de Naheulbeuk qui nous a bien fait marrer à une époque)

Bon par contre, y’a quand même un truc qui est à chier en été, c’est qu’on peut faire tout ce qu’on veut, jeune lecteur, on passe des nuits de merde. Premièrement, il fait chaud. Ce qui fait qu’on passe en fait plus de temps à rêver du sommeil, que de temps de sommeil à rêver (waw, comment qu’elle est belle ma phrase). Et puis, y’a toujours cette enflure de ventilateur qui ronronne sournoisement, l’air de dire « si tu ne meurs pas de la chaleur, je te ferai mourir d’épuisement ». On dirait pas comme ça, mais c’est vicelard, un ventilateur. Au petit matin, quand on se réveille tout en douceur (à cause d’un rayon de soleil à la trajectoire étudiée pour t’aveugler à 5h07 du matin), après une nuit éprouvante (à cause de la chaleur hein, enfin on se comprend, jeune lecteur, oh pis merde, tu fais ce que tu veux de tes nuits ^_^), le frottement du drap sur ta peau nue et là ... c’est le drame : une piqûre de moustique. Enfin en général, quand un moustique te pique pendant la nuit, tu peux être sûr que l’info fait le tour dans la communauté moustique, et que le lendemain, il aura ramené tous ses potes de beuverie pour une orgie de sang (j’imagine un mec qui tombe par hasard sur ce blog et qui voit seulement les mots « orgie de sang » au premier coup d’oeil, ça doit faire tout drôle). Surtout quand comme moi, on a eu la bonne idée de se gaver d’abricots et d’autres bons fruits pleins de sucre la veille. D’où mon surnom, affectueux, certes, de « Vapona ».Oui, on est très forts, niveau surnom, dans ma famille. C’est scientifiquement prouvé, quiconque dort avec moi s’en sort indemne, alors que moi je vais finir par choper un œdème avec ces conneries de moustiques (si ça c’est pas un argument pour dormir avec moi, je sais pas ce qu’il te faut, à toi, la gent masculine ...).

Voilà, voilà, jeune lecteur, c’étaient quelques un de mes petits plaisirs estivaux, même si à mon avis, encore 2 semaines de canicule et je craque, regrettant les soirées au coin du feu à crever de froid avec un bon chocolat chaud... Ouais, bon, d’accord, j’ai pas de cheminée, mais on va pas s’arrêter à de basses contingences matérielles hein ? ^_^

2 Comments:

At 1/8/06 14:59, Et là, y'a Anonymous Anonyme qui dit ...

aaahhh oui l'été que c'est bon !! faire une sieste au soleil, faire un plongeon dans la piscine, même le soir quand le soleil s'est couché, passer tout son temps en débardeur, se mettre en jupe (ou pas), boire un coca sur la terasse d'un joli petit café en ville en observant les gens, faire un barbecue en famille jusque très tard le soir, voir les marques du bronzage quand on est nu(e)s, dormir la fenêtre ouverte et se faire réveiller par le chant des oiseaux, cueillir des fruits et les dévorer de toutes les manières possibles: tarte, confiture, avec de la chantilly, en salade, ..., vive l'été !!!!!!!

 
At 25/12/06 20:17, Et là, y'a Blogger n qui dit ...

Quiconque dort avec toi s'en sort indemme?
Et tu crois que c'est comme ça que viendra M.Charmant?(actuellement en stage à l'ANPE)
Au contraire,fais ressortir le côté incroyablement risqué qu'une nuit à tes côtés comporte,l'homme est une bête(hmm)avide d'aventures périlleuses!
TAD.

 

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